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Diététicienne Nutritionniste Sophrologue à Marseille (13012)

La prise en charge diététique dans la régulation d’un SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) représente un soutien indispensable. 
La modification de l’alimentation que ce soit dans le choix des aliments et dans la prescription de leur quantité, va favoriser l’amélioration des symptômes, aussi bien chez la femme mince que celle en surpoids ou en obésité.

Quel est le traitement pour soigner le SOPK ?

Il n'y a pas de traitement pour soigner ce syndrome. Toutefois, la patiente peut recevoir un traitement, comme la metformine, pour agir sur sa résistance à l'insuline.
Car la clé de cette pathologie est l'insuline.

Qu’est-ce que l’insuline ?

L’insuline est l’hormone qui permet au glucose circulant dans le sang de pénétrer dans certaines cellules du corps. Le glucose provient de tous les aliments sucrés ingérés comme les pâtes, le pain, les lentilles, les produits laitiers, les fruits et tous les produits contenant du sucre …
Quand il y a une hyperglycémie, c’est-à-dire une élévation de la quantité de glucose dans le sang après un repas ou une collation, il va avoir à la suite une hyperinsulinémie. C’est une augmentation de la quantité d’insuline dans le sang dont le rôle est d'abaisser la glycémie à un niveau normal.

Quel est l’impact des hyperinsulinémies dans le cadre d’un SOPK ?

Les productions chroniques d’insuline stimulent la sécrétion de la testostérone libre. Elles bloquent également la synthèse dans le foie de son transporteur. Ceci provoque donc une présence trop importante de testostérone, amenant donc une hyperandrogénie et tous les inconvénients qu’elle induit chez une femme (hirsutisme, c’est à dire présence de poils sur le corps, calvitie, acné …).
De plus , l’insuline favorise le stockage des calories, puisque sa présence dans le sang, bloque le processus de la lipolyse, c’est-à-dire la dégradation des triglycérides contenus dans notre tissu adipeux (vous savez, nos réserves de graisse qu’on aimerait voir disparaitre !!). 
On finit par prendre du poids ou ne pas réussir à en perdre.

En quoi la diététique peut-elle aider dans le cadre d’un SOPK ?

La création d’un programme alimentaire adapté à chacune basé sur des choix d’aliments et leur quantité, évite par conséquence la fréquence des hyperglycémies, et donc par rebond des hyperinsulinémies. 
Ce programme favorise, entre autres, une baisse de la résistance à l’insuline, une diminution de la sécrétion de la testostérone, une baisse de l’inflammation de bas grade et donc une amélioration dans le fonctionnement ovarien. Une perte de poids va enfin s’enclencher chez les patientes en surpoids ou obésité


Quels sont les conseils généraux diététique pour améliorer un SOPK ?

  • Petit déjeuner protéiné
  • Pas de prise de sucre isolée
  • Limiter le nombre de fruits par jour
  • Ajuster sa quantité de féculents à son activité quotidienne
  • Manger des fibres à chaque repas : légumes, légumineuses, graines oléagineuses, fruits …
  • Eviter les produits transformés riches en sucre cachés. Préférer les produits bruts à cuisiner soi même
  • Boire de l’eau, des tisanes, thé, café en quantité normale et donc éviter toute boisson sucrée ou édulcorée qui agit sur la glycémie …

 

Quels vont être les résultats chez la patiente ?

  • Une plus grande sérénité
  • Plus d’énergie
  • Un meilleur sommeil
  • Une Perte de poids
  • Une meilleure santé contrôlée par des bilans sanguins (diminution de la glycémie à jeun, baisse ou disparition de la résistance à l’insuline (indice HOMA), baisse de la CRP (moins ou disparition de l’inflammation de bas grade), baisse ou disparition de la NASH (stéatose hépatique « appelée maladie du foie gras), diminution de la testostérone, de la LH (hormone lutéinisante), FSH (hormone folliculostimulante)
  • Une meilleure fertilité …